Archives pour la catégorie Films, livres et sites Web

Le colonialisme oublié

De la zone grise plantationnaire aux élites mulâtres à la Martinique.

Le colonialisme oublié

Patrick Bruneteaux
324 pages 14 x 22 / 24€

mai 2013

Éditions du Croquant, Collection TERRA
ISBN : 9782365120272

Patrick Bruneteaux est chercheur CNRS au Centre de recherches politiques de la Sorbonne. Il a récemment publié Devenir un dieu. Le nazisme comme religion politique. Eléments pour une théorie du dédoublement, Publibook, collection « Université », Paris, 2004, La rue : des rêves à la réalité, Éditions le Temps des Cerises, Paris, 2004.

Rapporter ce constat, mille fois avéré par la littérature comme par les chercheurs, d’un mal-être fondamental des Antillais colonisés ne signifie pas ressusciter une fois de plus les recherches affirmant les multiples dépendances à l’égard de la métropole (colons/-colonisés) ou les effets persistants du racisme dans toutes ses dimensions (Blancs/Noirs). Cet ouvrage entend exhumer une réalité taboue au travers d’une fonction sociale intermédiaire : le rôle des Noirs eux-mêmes dans le maintien de l’ordre esclavagiste et colonial ; ainsi que les circuits sociaux de la reproduction de cette « zone grise » jusqu’à aujourd’hui. D’où le fil directeur de cet ouvrage fondé sur la notion de tripartition : partir des structures socio-raciales de l’Ancien Monde (békés/mulâtres/nègres), et plus particulièrement des rapports de force physiques entre colons, serviteurs et colonisés, pour suivre les transformations progressives de cet ordre relationnel jusqu’à aujourd’hui. Grâce à l’étude fine des représentations des acteurs et notamment des musées, il est possible de lire très distinctement ces jeux d’obédience à l’ordre néo-colonial français : derrière le bruit d’un discours identitaire écran, on repère le travail persistant des mulâtres destiné à dissoudre les traces de leurs actions passées, à brouiller les jeux d’alliances entre élites issues du système colonial, et à légitimer leur pouvoir actuel ainsi que leur prétention à parler au nom du peuple noir.

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AFRICA UNITE ! Une histoire du panafricanisme. Amzat Boukari-Yaraba

Africa UnitePrésentation de l’ouvrage :

  • sommes-nous africains ? Qu’est-ce que l’Afrique ? De cette double interrogation, née au XVIIIe siècle dans la diaspora africaine déportée aux Amériques, a émergé un vaste mouvement intellectuel, politique et culturel qui a pris le nom de panafricanisme au tournant du XXe siècle. Ce mouvement a constitué, pour les Africains des deux rives de l’Atlantique, un espace privilégié de rencontres et de mobilisations.
    De la révolution haïtienne de 1791 à l’élection du premier président noir des États-Unis en 2008 en passant par les indépendances des États africains, Amzat Boukari-Yabara retrace, dans cette ambitieuse fresque historique, l’itinéraire singulier de ces personnalités qui, à l’image de W.E.B. Du Bois, Marcus Garvey, George Padmore, C.L.R. James, Kwame Nkrumah ou Cheikh Anta Diop, ont mis leur vie au service de la libération de l’Afrique et de l’émancipation des Noirs à travers le monde. Mêlant les voix de ces acteurs de premier plan, bientôt rejoints par quantité d’artistes, d’écrivains et de musiciens, comme Bob Marley ou Miriam Makeba, la polyphonie panafricaine s’est mise à résonner aux quatre coins du « monde noir », de New York à Monrovia, de Londres à Accra, de Kingston à Addis-Abeba.
    Les mots d’ordre popularisés par les militants panafricains n’ont pas tous porté les fruits espérés. Mais, à l’heure où l’Afrique est confrontée à de nouveaux défis, le panafricanisme reste un chantier d’avenir, insiste Amzat Boukari-Yabara. Tôt ou tard, les Africains briseront les frontières géographiques et mentales qui brident encore leur liberté.
  • L’auteur : Amzat Boukari-Yabara est historien et docteur de l’EHESS. Il est notamment l’auteur de Nigeria (De Boeck, 2013), de Mali (De Boeck, 2014) et de Walter Rodney (1942-1980) : les fragments d’une histoire de la révolution africaine (Présence africaine, à paraître).

Extraits de presse :

  • Historien, Amzat Boukari-Yabara explore une histoire du panafricanisme de la révolution haïtienne de 1791 à l’élection du premier président noir des Etats-Unis en 2008 en passant par les indépendances des états africains. Le panafricanisme, comme chantier d’avenir, c’est aussi le message de cet essai. 01/11/2014 – Afriscope
  • En France, le panafricanisme a fait l’objet de rares études. Dans ses enseignements à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) ainsi que dans l’émission qu’il anime sur RFI, l’historien Elikia M’Bokolo a fait figure de pionnier en développant des réflexions approfondies sur des leaders panafricains comme George Padmore ou Kwame Nkrumah. Etudiant d’Elikia M’Bokolo, Amzat Boukari-Yabara a lui-même suivi ce chemin en consacrant sa thèse de doctorat à Walter Rodney, un militant du Guyana. Avec le présent ouvrage, l’historien se donne toutefois une nouvelle mission: celle de transcender ces études particularistes pour dresser une histoire générale du panafricanisme. La tâche est périlleuse, et le livre cherche à relever le défi de ce que Boukari-Yabara appelle une « énigme de l’histoire ». Le panafricanisme est fait de circulation d’idées, d’acteurs et de symboles. Il est « vagabond », et c’est pour cette raison qu’il faut, pour l’étudier, procéder méthodiquement. […] Retraçant l’histoire complexe de cette idéologie, l’ouvrage devient alors un manifeste politique appelant les populations africaines et afro-descendants à s’inspirer des luttes qu’il décrit pour « se remettre au travail et ouvrir de nouveaux horizons ». Africa Unite ! comble un gouffre dans l’historiographie française sur l’Afrique et les diasporas noires. A ce titre, il est capital. 20/11/2014 – Pauline Guedj – Politis

 

 

Collection : Cahiers libres
Parution : octobre 2014
Format : EPub
Prix : 14,99 €
ISBN : 9782707185143
Nb de pages : 356

http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Africa_Unite__-9782707185143.html

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Caisse à outils logicielle pour association

Dégooglisons Internet : une ambitieuse campagne.

Les services en ligne de géants tentaculaires comme Google, Amazon, Facebook, Apple ou Microsoft (GAFAM) mettent en danger nos vies numériques.

Aujourd’hui, Framasoft se lance un défi audacieux : offrir une alternative Libre, Éthique, Décentralisée et Solidaire pour chacun des  services proposés par les géants du Web.

Découvrez notre projet sur degooglisons-internet.org

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Souscription pour l’édition prochaine d’un ouvrage consacré au Lasotè.

Lasotè

Un modèle d’économie alternative
L’agriculture paysanne du Nord-Caraïbe
Approche socio-anthropologique

A propos de l’ouvrage

Madame, Monsieur,

Les auteurs – Juliette SMERALDA et Isambert DURIVEAU – ont le plaisir de vous informer de la publication prochaine d’un ouvrage consacré à une forme d’agriculture très valorisée à la Martinique : celle du coup de main, qui est connue dans le Nord Caraïbe sous la désignation de Lasotè (et ailleurs, sous celle de koudmen, lafouytè, etc.)
Le projet d’écrire un livre sur cet objet a vu le jour en 2007. Les recherches effectuées dans la perspective de produire ce travail documenté ont exigé du temps et de la patience, l’ambition de l’ouvrage étant de structurer un savoir anthropologique, ethnographique, sociologique, culturel et cultural sur une technique du travail de la terre qui est bien plus qu’une simple technique : un système, que nous déclinons en termes de « civilisation lasotè ».
C’est la formule monographique qui a été privilégiée dans l’approche de la problématique traitée. Il s’agit de décrire quelques-uns des traits les plus caractéristiques du lasotè, qui nous font saisir « l’esprit » de cette civilisation.
La civilisation – entendue comme culture ‒, comporte deux aspects, selon Sorokin (1964): l’un intérieur, l’autre extérieur.
L’expérience intérieure relève du « domaine de l’esprit, de la valeur, de la signification » ; l’extérieur « se compose de phénomènes physiques ou organiques : objets, évènements, procédés, etc., « qui incarnent, incorporent, réalisent ou intériorisent l’expérience intérieure. »

Le titre de l’ouvrage sous-tend une approche comparative du lasotè. Il oppose en effet, de manière implicite, deux systèmes de production aux finalités diamétralement opposées. Le système plantationnaire et le système lasotè, qui ne se sont pas concurrencés sous le régime de l’esclavagisme, le premier ayant été souverain, sans avoir réussi à éliminer le second. C’est par ce procédé comparatif qu’est mis en lumière à la fois la structure de l’agriculture coloniale, dont le produit est destiné à l’exportation, et celle de l’économie vivrière, destinée à l’autoconsommation essentiellement.
La forme culturale du lasotè, qui est le soubassement même du rapport à la terre et au travail libre des Martiniquais est répandue dans toute la Caraïbe et même au-delà.
Nous vous proposons, si vous le souhaitez, de souscrire dès à présent à cet ouvrage unique en son genre, soigneusement documenté et mis en page. De cette façon, vous apporterez votre aide à sa publication, afin qu’il soit diffusé le plus largement possible, de manière à diffuser les savoirs qui circulent sur ce type d’agriculture, sur ses origines et sur sa signification culturelle. Les tirages dépendront des sommes recueillies ; celles-ci étant destinées au financement de l’ouvrage qui compte quelques 500 pages, de nombreuses images et photos, ainsi que des annexes.
Pour cela, il suffit de nous renvoyer le bulletin de souscription joint, accompagné du montant forfaitaire de 35€ – en indiquant le nombre d’exemplaires commandés à :
c/o Isambert Duriveau
360 Chemin Vié Mazi
97221 Le Carbet

Ce montant pourra être revu à la baisse, si les souscriptions le permettent.
Par avance, nous vous remercions chaleureusement et vous adressons, Madame, Monsieur, nos salutations les plus sincères.
Juliette Sméralda & Isambert Duriveau

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Ichelmann Thierry

 

Présentation :

L’auteur :

Thierry Ichelmann est consultant en Ingéniérie éducative.
Professeur agrégé de Mathématiques et formateur d’enseignants, cet ancien responsable de l’Association Générale des Étudiants Martiniquais, dans les années 80 à Paris, s’est toujours engagé pour plus de justice sociale, pour une société plus solidaire.
Auteur, concepteur d’ouvrages et de revues pédagogiques, Thierry Ichelmann est également un observateur particulièrement attentif de la situation de son pays.

Ses livres :

  • Martinique Quels choix pour l’avenir ?

Ce livre s’adresse à tous ceux qui souhaitent comprendre la société dans laquelle ils vivent, afin de pouvoir mieux y agir. Il s’adresse également à tous ceux qui observent la société martiniquaise actuelle, qui s’interrogent, et désirent avoir un éclairage spécifique sur les événements que nous vivons depuis déjà de longs mois. Il s’adresse enfin à tous ceux qui souhaitent poursuivre leur réflexion, et pouvoir, en leur âme et conscience, prendre leur décision, quant au double choix qui leur est proposé, les 10 et 24 janvier 2010.

Essai
– Parution: 2009
– 68 pages
– Format: 140×190 mm
– ISBN : 9782918141105
Prix : 12 euros

  • Un autre monde nous est possible, Point de vue d’un naïf.

Dans ce livre , Thierry Ichelmann souligne que des particularités des anciennes colonies d’Amérique, enrichies par la traite négrière dite également Atlantique, rappellent la devise de William Lynch «Diviser pour mieux régner» et s’appliquent toujours à la Martinique. Il dénonce une rivalité féroce entre deux clans, c’est-à-dire les descendants des esclaves et ceux descendants des esclavagistes. Cette rivalité nuit à la formation d’un peuple martiniquais uni. Il la définit comme un affrontement entre affirmation identitaire et volonté de développement. Ce clivage produit d’un passé de souffrance, d’humiliation pour les uns et de domination comme d’enrichissement pour les autres, empêche tout projet de société visant un développement de l’île capable de donner naissance à une identité apaisée à la Martinique. Il observe, sans que soit réglé cet antagonisme, que la Martinique est passée d’une société coloniale à une société brutalement organisée sur le modèle occidental.  On peut dire qu’elle a été violentée et elle se caractérise par une fragilité jusqu’ici incurable, tant elle subit les blessures du passé et du présent, lequel trouve sa raison dans l’absence d’une phase intermédiaire pour réussir son entrée dans la mondialisation, un autre passage aussi agressif. La Martinique d’un point de vue relation humaine doit faire que l’engagement politique ne peut plus reposer sur «une opposition quête d’identité et volonté de développement». Ressort alors la notion d’ «entité nationale» pour faire corps avec la réalisation d’un «Modèle Propre de développement, dans le cadre de la République (M.P.D.R)» d’après les propos de Thierry Ichelmann.

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Le réseau CADTM

Le site de la CADTM : http://cadtm.org/Le-CADTM

Textes/Chartes du CADTM

Fondé en Belgique le 15 mars 1990, le Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM) est un réseau international constitué de membres et de comités locaux basés en Europe, en Afrique, en Amérique latine et en Asie. Il agit en coordination avec d’autres organisations et mouvements luttant dans la même perspective (Jubilé Sud et d’autres campagnes agissant pour l’annulation de la dette et l’abandon des politiques d’ajustement structurel). Son travail principal : l’élaboration d’alternatives radicales visant la satisfaction universelle des besoins, des libertés et des droits humains fondamentaux. (…)
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LE RESEAU ATTAC

Le site du réseau ATTAC : https://france.attac.org/

Attac est une organisation internationale impliquée dans le mouvement altermondialiste. Nous combattons la mondialisation libérale et travaillons à des alternatives sociales, écologiques et démocratiques afin de garantir les droits fondamentaux pour tous.

Les idées du réseau ATTAC

  • Promouvoir les alternatives et récupérer les biens communs

Quand la marchandisation généralisée émiette la société et bafoue l’intérêt général (censé être défendu par l’Etat), c’est aux initiatives citoyennes de faire société, notamment par la défense et la promotion des communs naturels et sociaux.

Ces initiatives aussi bien ascendantes que descendantes sont fondées sur la démocratie économique, la soutenabilité écologique et la justice sociale. Elles couvrent les besoins humains essentiels (alimentation, habitat,énergie, santé, éducation, culture) en conjuguant autonomie des personnes et construction collective.

En informant sur les initiatives concrètes, cet espace a pour but d’encourager chacun à participer à leur création et ainsi sauvegarder et construire les communs.

  • Agir pour la justice sociale et écologique

La justice n’est pas seulement un palliatif ou une réparation : elle est une voie pour reconstruire la solidarité entre les humains et avec la nature. Elle n’est pas seulement un objectif à atteindre, elle est au cœur de nos luttes présentes et des alternatives que nous mettons en œuvre, elle est la condition pour le franchissement de paliers significatifs engageant une rupture.

La justice sociale ne peut se concevoir sans la justice environnementale et vice versa. La justice sociale a été pensée dans le capitalisme avec la croissance ; la penser désormais sans croissance, est un défi écologique et politique.

  • Etendre et approfondir la Démocratie

Il n’y a pas d’émancipation effective sans une action résolue pour faire de la politique la chose de tous. Démocratiser, c’est émanciper. La démocratie « réelle » ne doit pas être envisagée comme une conséquence de la transformation sociale – au nom de l’idée que seul un monde plus égalitaire permettra un exercice réel des droits démocratiques – mais comme un moyen.

Pour autant, la démocratie ne doit pas être non plus considérée comme un moyen parmi d’autres pour la conquête de droits humains et sociaux. Il faut au contraire affirmer que le processus de démocratisation est, en lui-même et par lui-même, l’acte par excellence de transformation sociale, par lequel les citoyens s’opposent frontalement aux systèmes de domination, à commencer par ceux du capitalisme.

Démocratiser c’est permettre à tous les membres de la société d’agir en sujets politiques, en rejetant la réduction économiciste du monde et des hommes sous la loi de l’accumulation du capital et du marché. Ouvrir à tous la possibilité concrète de discuter et de décider les règles de l’organisation sociale et imposer la confrontation permanente entre ce qui est et ce qui pourrait ou devrait être. C’est, là encore, contredire en acte le capitalisme où la soumission aux lois du marché et du profit élimine la possibilité même de réels choix politiques. Et en dernier lieu, le « there is no alternative » porté par Margaret Thatcher comme étendard du néolibéralisme.

C’est pourquoi le pari démocratique doit être la boussole des forces sociales qui visent l’émancipation humaine. « Le combat altermondialiste d’Attac est, fondamentalement, un combat pour la démocratisation des sociétés » rappelle le Manifeste altermondialiste, publié en 2007. Une manière de dire que pour nous émancipation et démocratisation sont indissociables. Il s’agit de transformer le monde pour le démocratiser, de le démocratiser pour le transformer.

  • Mettre au pas la finance, les banques et les transnationales

Depuis le déclenchement de la crise de 2008, les banques, les multinationales et ceux qui en profitent n’ont jamais été réellement inquiétés. Aucun gouvernement ni aucune institution n’a réussi à s’opposer durablement à leur super-puissance.

Attac se bat depuis sa création pour réduire le pouvoir exorbitant de la finance. Les idées d’Attac progressent : la majorité des citoyens sont favorables à la taxe sur les transactions financières qui doit bientôt être appliquée en Europe. Attac propose d’aller plus loin en s’attaquant aux banques et aux entreprises transnationales, principaux responsables de la spéculation, la pollution et la casse sociale. Attac s’emploie à organiser une mobilisation citoyenne pour imposer des réformes radicales afin de mettre la finance au service de la société.

  • Placer l’altermondialisme et la solidarité au cœur des relations internationales

La mondialisation néolibérale de ces dernières décennies et la vague de déréglementation qui l’accompagne confrontent les États à la spéculation financière et monétaire et au poids toujours grandissant des entreprises multinationales.

Nous sommes aujourd’hui dans une période de transition, marquée par l’instabilité des relations internationales après la fin du monde bipolaire et l’émergence récente de nouvelles « grandes puissances ». Les États continuent à jouer un rôle majeur, y compris sur les questions économiques, comme nous l’avons vu lors de la crise financière de 2008, mais ils ne sont plus les seuls acteurs dans la gestion des affaires du monde. Le mouvement altermondialiste qui a émergé dans la dernière décennie porte les exigences des peuples sur le plan social, démocratique et environnemental.

 

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Martinique Nord TV

Martinique Nord TV est une webTV créée pour valoriser le nord de la Martinique, c’est à dire le territoire allant du Robert à Case-Pilote, les 18 communes de la communauté d’agglomération Cap Nord.

Cette web TV fait également partie d’un projet d’insertion inédit à ce jour, puisqu’elle a été montée dans le cadre d’un atelier-chantier d’insertion, par des demandeurs d’emploi qui ont été formés sur une année aux métiers des médias. C’est le premier dispositif de ce type élaboré autour d’un projet NTIC. L’équipe se compose à l’heure actuelle de journalistes reporters d’images monteurs, de rédacteurs, d’infographistes, de webmasters et de commerciaux.  A l’origine de ce projet, il y a la CCNM. Mais nous avons également pu compter sur le Fond Social Européen, la région Martinique, et l’association Nord Images Productions, qui a réalisé le chantier d’insertion. Saluons enfin nos mécènes, la fondation des chèques déjeuner et la SEEN.

http://www.martiniquenordtv.fr/

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Livre : les embarras de l’identité

Vincent Descombes, Philosophe. Auteur de l’ouvrage Les Embarras de l’identité, Gallimard, coll. « NRF Essais », Paris, 2013.

Selon le dictionnaire Larousse, l’identité désigne le « caractère permanent et fondamental » d’une personne ou d’un groupe. Or il n’est pas inhabituel aujourd’hui de considérer que nous avons des identités plurielles, produites par l’histoire, les rencontres, la multiplicité des liens que nous tissons. Que signifie alors cette notion paradoxale, tant pour l’individu que pour la collectivité au sein de laquelle il s’exprime ?

 

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